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lundi 30 novembre 2009

Bonne nuit à tous.



Les lutins, les anges et les fées veillent pour que vos rêves soient doux.

Acqua alta!



Il semblerait, si je comprends bien, que l'acqua alta d'aujourd'hui soit  encore plus importante demain!
Encore du désespoir pour les vénitiens!


Dernier jour de novembre, très pluvieux...





Le jour suivant  l'Avent.
Premier jour de la semaine, on va faire dans la déco, en ce futur mois de décembre.

bonne semaine!

dimanche 29 novembre 2009

Mention Spéciale pour...


JMV.

Avent.

Pour ce dimanche de l'Avent,  nous   allumons la première bougie du cycle des quatre, après quoi ce sera la  la venue de Noël.



Une belle et grande surprise m'attend: Quiquine venant de chez elle,  me demandant de faire de la place sur le clavecin fermé, arrive avec un grand "quelque chose" caché sous un joli papier.
"Tiens donc", je crois que c'est un travail qu'elle a préparé pour ses petits de la crèche où elle travaille....




J'enlève le papier, et découvre mon PREMIER calendrier de l'avent, fabriqué,"spécial Maman" par ma fille 
"C'est toujours toi qui les prépare d'habitude, à ton tour".


Cinquante six ans!
Mais aucune honte à ouvrir ces petits paquets qui réservent des surprises à chaque jour du mois de décembre!
Je n'en reviens pas que Marine ait eu cette Idée qu'elle concocte depuis quelques temps, tout est fait par elle, le moindre détail, découpé, collé, un petit village de bonheur.
Je vous montre son imaginaire et son adresse.
J'en suis très fière et très touchée.
Merci  Manie.

samedi 28 novembre 2009

Fondation Hartung, Marcel Pérès.



 Marcel Pérès nous avait invité à la fondation Hartung pour suivre sa conférence illustrant les concerts qu'il donnera  avec son ensemble, en mars, à Monaco.
Vieux "pot", Alain ayant fait une partie de ses études dans la même classe, étudiant au conservatoire en classe d'orgue et de composition, nous sommes toujours restés en contact et avons vu son ensemble Organum devenir au fil  des recherches et des enregistrements le grand spécialiste des musiques très anciennes, chant byzantin, chant grégorien, chant corse,  un monde tellement oublié qu'il en parait compliqué.
Un vrai pédagogue qui peut vous faire comprendre l'art des neumes, la naissance de l'écriture musicale, l'étude du "plan" que l'on traduit de nos jours par le mot partition. Voici le lien qui vous en apprendra un peu plus: www.organum-cirma.fr/organum-cirma
Une grande connaissance fait que la conférence même si elle parait savante  est très compréhensible.
Je ne rentrerai dans aucun détail car je n'aurai pas son talent pour vous rendre la chose claire.
Ce dont je peux vous parler c'est la manière dont on vit le livre à cette époque -XI XII ème siècle- véritable oeuvre d'art qui dans le cadre de la liturgie était  tenu dans la main sans être ouvert, les chants appris par coeur.
La codification se met en place.
 " le lutrin fut un objet fondamental dans la transmission des savoir-faire musicaux, non seulement pour le chant mais aussi pour les instruments. Or cette objet, sa valeur musicale et pédagogique, son rôle dans les processus de conceptualisation et de création de la musique sont aujourd'hui largement ignorés."



D'autre part les moines chantent  dans le choeur sans être vus par les croyants, restant debout de longues heures, juste éclairés par la bougie, faisant appel à la "mémoire".
Le pratiquant debout également dans l'obscurité.
Autour du lutrin, ils peuvent être nombreux,  ils sont peu à regarder "le livre", ils se touchent pour marquer le tactus, chantent très proches pour ressentir les  vibrations du son...
Un autre monde que celui des messes d'aujourd'hui.




 Une excellente soirée entre l'Ancien et le Moderne dans un même Univers.

La solution.

Mention spéciale pour JM!

Nous sommes donc allés écouter Marcel Pérès, fondateur de l'ensemble Organum, invité au Printemps des arts de Monaco pour une série de 3 concerts en mars. 



Le Printemps, festival, haut de gamme dans la région, a une organisation à toute épreuve: elle propose entre autre des rencontres en avant scène avec les acteurs de la programmation en cours, dans des lieux d'exception.

Ce soir-là à la Fondation Hans Hartung.



Un petit paradis pour le directeur du lieu, ouvert 6 mois de l'année le vendredi à 14h pour une visite de groupe (20 personnes au plus).
Vous imaginez  son cadre de vie. En plus il est voisin de Carrefour...


Sans le savoir  nous nous sommes retrouvés dans l'atelier de Hans Hartung, comme il l'avait laissé il y a vingt ans, du  moins cela donnait cette impression.
Sur le coup dans ma non-connaissance du lieu, je croyais qu'il y avait des stages pour des étudiants d'art déco.
Nenni, les murs recouverts de goutellettes de peinture acrylique, le radiateur longiligne, décoré à grande projection de couleurs,  ses fameux outils en tout genre, fabriqué  et inventé de ses mains, qui m'ont fait pensé à ce petit jeu de piste, et la découverte d'une qualité de peinture qui vue de prêt n'offre aucun doute sur le travail de conceptualisation de l'Artiste.
 

  

Émotion  que ce chapeau de paille, couvert de tâches , cette blouse posée, là,  simplement, le masque pour protéger des vapeurs de la peinture,un autre chapeau, celui là en tissu, informe, également tatoué, cette palette de bleu  annotée  de sa main  en lettres fines, calligraphie régulière, à la plume, tout cela dans un grand espace lumineux donnant sur le vert des oliviers et le bleu du ciel du sud...

 
Deux grands tableaux qui se sont un peu refusés à la pose, caprice de cette soirée, qui fut illustrer par la musique des XIV et XV ème siècle,  je vous en parle après, succinctement.


« J’aimais mes taches. J’aimais qu’elles suffisent à créer un visage, un corps, un paysage.
Ces taches qui, peu de temps après, devaient demander leur autonomie et leur liberté entière.
Les premiers temps je m’en servais pour cerner le sujet qui, lui, peu à peu, devenait négatif, blanc, vide et enfin simple prétexte au jeu des taches. Quelle joie ensuite de les laisser libres de jouer entre elles, d’acquérir leur propre expressivité,leurs propres relations, leur dynamisme, sans être asservies à la réalité »

vendredi 27 novembre 2009

Il est temps... de dormir.

...cela va de soi.


Bonne nuit et à demain pour la solution.

Devinette :3ème indice.

« Quant à moi je veux rester libre, d’esprit, de pensée, d’action. Ne pas me laisser enfermer
par les autres ni par moi même. »



 

Devinette (suite)


Deuxième indice

Devinette du jour.

Journée près de Cunéo où nous allons visiter des orgues. Je vous raconterai.
Dans l'attente hier soir nous sommes allés à la rencontre de notre grand ami Marcel Pérès. Je vous en reparlerai... 
en attendant pourriez vous avoir l'idée du propriétaire de ce chapeau? 
Vous gagnerez une belle image de Noël!



 Un indice...


une bonne journée à vous.

jeudi 26 novembre 2009

mercredi 25 novembre 2009

Une journée bien dense se termine.



Les lustres vont s'éteindre comme à chaque soir.
A demain...

mardi 24 novembre 2009

Catherinettes?

C'était un joli magasin de fleur vers la zone piétonne, pas loin de la place Masséna, le quartier un peu plus luxueux de Nice. J'y déambulais vendredi dernier, cherchant à réaliser de jolies photos de vitrines de Noël mais les décorations n'étaient pas encore installées.

Comme me le faisait remarquer JM, demain Sainte Catherine, un autre bouquet pour accompagner leur journée. 
Y a-t-il des Catherine dans les lectrices? Je n'en connais pas,

alors , profitez en, elles sont pour vous.


Pour ces dames... aux chapeaux dorés sans oublier les autres.



Pour démarrer cette belle journée ensoleillée dans le sud, une brassée de fleurs automnales, spécialement  pour vous, lecteurs des Idées Heureuses.
Excellente journée!

lundi 23 novembre 2009

Doux rêves...


Reflets au port de Nice

dimanche 22 novembre 2009

Notre week-end: suite et fin.



Ce n'est pas terminé

"Les intellectuels dans la vie politique."

Ce n'est pas terminé, nous voilà après cette séance au théâtre  improvisée le vendredi soir, en présence d'un acteur merveilleux Jean Claude Drouot,  se proposant de lire des écrits  de Jaurès, le samedi après-midi.
Tout cela se passe au Théâtre de Nice , le "TNN", dans  la salle Michel Simon, où  la proximité avec les acteurs est d'autant plus appéciée grâce à la petitesse des volumes de la salle.
Personnage imposant, sobre, longue  barbe blanche pour l'occasion du rôle, un homme présent, calme, généreux, comme tout le monde, qui offre par son talent la redécouverte d'un Jean Jaurès grand orateur dont la force de  convictions continue de frapper nos mémoires.
Nous avons discuté avec lui quelques minutes la veille, personne à la sortie des artistes, que nos deux âmes, il nous tend  la main, on le félicite avec un peu de maladresse, mais il nous met à l'aise tranquillement, il est courtois, disponible, si simple, une chemise large bleu sombre, une écharpe vert olive, une casquette, et un livre à la main, Jean Jaurès, livre duquel dépassent des bouts de papier marque-page: c'est de là que seront tirées son choix de lecture du lendemain.
 Il défend avec calme les vrais idéaux socialistes,  l'espérance pour lui ne doit pas disparaitre, c'est ce qu'il a appris de Jean Jaurès, et c'est ce qu'il veut faire passer dans cette pièce.



Si cela est programmé près de chez vous, à voir  absolument pour la conviction de l'acteur qui s'efface derrière le grand homme politique tué par balle à la veille de la "Grande Guerre" de 14-18 en raison de ses idéaux dérangeants,  toujours d'actualité.



"Rallumer tous les soleils"

auteur Jean Jaurès, préface Jean Pierre Rioux

Théâtre.


La valise de Jaurès.
 Spécialiste des fanfares militaires, Amédée Couesnon vient d'être élu député. Il se présente au Palais-Bourbon, où deux maîtres de la tribune, Jean Jaurès, le socialiste, et Maurice Barrès, le nationaliste, veulent bien l'initier aux grands et aux petits mystères de la vie parlementaire. 
A travers les tribulations du pauvre Amédée Couesnon, ce sont les grands choix de société qui s'imposent : il faut être dreyfusard ou antidreyfusard, ennemi ou partisan de la peine de mort, pacifiste ou belliciste. Pour Amédée Couesnon, un mystère subsiste : qu'y a-t-il dans la valise de Jaurès ? 
Ecrite par Bruno Fuligni, qui s'est librement inspiré des comptes-rendus officiels des débats à la Chambre des Députés, cette tragi-comédie en trois actes est une plongée dans la Belle Epoque et l'éloquence du parlementarisme, juste avant l'étincelle que va produire la Grande Guerre. 
"Tiens ! v'là Jaurès". Je levai les yeux, mais il était déjà trop tard pour saisir la silhouette de celui qui venait de passer devant nous. Je ne vis de lui qu'un dos large comme celui d'un portefaix, d'imposantes épaules, une nuque de taureau courte et massive, et ma première impression fut celle d'une force paysanne que rien ne saurait ébranler. De cette première rencontre, je ne gardai que la sensation d'une force inflexible, solidement terrienne, allant droit au but."
 Stefan Sweig, Hommes et destins

La pièce est mise en scène et interprétée par Jean-Claude Drouot (dans le rôle de Jaurès). La pièce est l'occasion d'apprécier l'indiscutable talent oratoire des deux hommes et de différencier l'enthousiasme visionnaire de Jaurès et le cynisme hautain de Barrès. Elle permet de montrer la modernité de la pensée humaniste du député tarnais.
 "Cette rencontre avec Jaurès est plus qu’importante, elle est essentielle, définitive. [...] Jaurès c’est une parole qui est restée vivante, une voix qui donne une perspective, un avenir et qui continue de nous empoigner aujourd’hui."
Jean-Claude Drouot

Week-end!



 La fin de semaine fut très riche en émotion.
le Cirque du soleil en présence de notre jeune mariée- deux mois ce jour là, comme elle nous le faisait remarquer- un spectacle unique, baroque, fait de couleurs, de mises en scènes, de contorsions, d'histoires, de clownerie tout en finesse, un vrai groupe instrumental, une chanteuse évanescente,  un chœur, un langage inventé, sorte d'espéranto,  ça saute, ça court, ça rampe, ça grimpe, ça vous regarde, vous avez l'impression d'y participer.
Pas de pop corn, de coca, de vente de ballons.
On applaudit, on ne sait plus où poser le regard, l'espace ne reste pas inanimé, des scénettes ici ou là pour occuper la scène.
 Ca continue à s'agiter lorsque les plateaux se transforment, c'est un tableau qui ne cesse de s'animer pour notre plus grande joie, les yeux se délectent à chaque mouvement; sourire d'enfants émerveillés.
Cela me fait penser à notre  propre mécanique qui est en constante action sans que l'on s'en rende vraiment compte, toute notre machinerie interne qui elle aussi s'agite en tout sens pour nous assurer la perception de ces instants magiques.



Merci Quiquine.

jeudi 19 novembre 2009

Saltimbanco

Ce soir notre fille nous a invité à ce superbe spectacle.
Nous étions allés à Paris exprès pour le thème précédent.
Ce soir la magie de l'histoire, la magie du corps, la magie du Cirque!
Ce soir nous  retrouverons notre âme d' enfants émerveillés. 

On éteint les lumières


Bonne nuit.

mardi 17 novembre 2009

dimanche 15 novembre 2009

L'Avent


Nüremberg est en pleine préparation pour le Christkindlesmarkt qui commencera le 27 novembre.

Le dimanche 29 sera la journée de l'Avent. Avez- vous préparé les quatre bougies que vous devrez allumer chaque dimanche, l'une après l'autre ?



Elles brilleront ensemble pour illuminer l'approche de Noël, le dernier dimanche précédant le 25 décembre.






L'année où nous avions assisté à cette crèche vivante il faisait -9°!

samedi 14 novembre 2009

Conseils pour Alter Ego

Clavecin Ruckers

"Les personnes qui commencent tard ou qui ont été mal montrés feront attention que comme les nerfs peuvent être endurcis, ou peuvent avoir pris de mauvais plis, elles doivent se dénouer ou se faire dénouer les doigts par quelqu'un, avant que de se mettre au clavecin; c'est à dire se tirer ou se faire tirer les doigts de tous les sens; cela met d'ailleurs les Esprits en mouvement; et l'on se trouve plus de liberté."

"Les hommes qui veulent arriver à un degré de perfection ne devraient jamais faire aucun exercice pénible, de leurs mains. Celles des femmes, par la raison contraire, sont généralement meilleures; J'ai déjà dis que la souplesse des nerfs contribue beaucoup plus au bien jouer, que la force; ma preuve est sensible dans la différence des mains des femmes, à celles des hommes; et de plus la main gauche des hommes dont ils se servent moins dans les exercices est communément la plus souple au clavecin."
François COUPERIN "L'Art de toucher le clavecin" 1716


Des Idées Heureuses

Portrait de François Couperin d'après une gravur de Flippart.
On y reconnait sous la main élégante la pièce des Idées Heureuses au côté de la croix de Saint Jean de Latran qu'il avait reçu du pape en 1702 pour être "un serviteur passionnée de l'Italie"

Quelques explications sur ces Idées...Heureuses.


François Couperin est un de nos compositeurs français de la fin du XVIIème et du début du XVIIIème qui nous accompagne tout au long de notre vie de musicien claveciniste.
Pour ma part, il m'a été donné de l'apprécier très tard, car mon professeur n'envisageait que la partie technique de l"Affaire", oubliant la partie essentielle, "la Musique".
C'est en préparant un concours que j'ai mis le pied à l'étrier, déchiffrant les 4 livres pour cet instrument en une journée.
Difficulté de par l'ornementation très riche, les tempis de certaines pièces, l'expressivité à trouver sans exagération ni mièvrerie, mais quel personnage à découvrir, à la fois public de par sa fonction de musicien du Roy et de maitre de musique des enfants royaux, mais que sait- on réellement de sa vie, si ce n'est quelques miettes d' informations données avec pudeur dans ses préfaces?
De mesure en mesure, de pièce en pièce, d'ordre en ordre la rencontre qui ne devait plus me quitter...
"L'Art de toucher le clavecin" est une référence pour nous les enseignants, une des rares méthodes explicatives, assez claire, des exemples, des doigtés, des préludes, les anecdotes d'un musicien à la cour.


fac-simil de la pièce extraite du second Ordre du premier livre.



vendredi 13 novembre 2009

Les Idées Heureuses


Voila ce qui nous a occupé durant les congés de la fin octobre: la conception d'un journal interne au CNRR qui narre les expériences diverses autour de la pratique et de l'enseignement des musiques dites anciennes -que j'aime bien nommer "musique tout court-.
Nous éditons deux fascicules par an, beaucoup de travail particulièrement pour Alain qui en fait se retrouve engagé pour me faire plaisir; il a la mission la plus délicate et la plus pénible, celle de la mise en page.
Réception des articles de fond, les délais sont à peu près respectés pour les envois, on doit être complaisant car ce n'est que du bénévolat.
Mise en page, recherche d'iconographies, les concerts, les auditions, quelques petites pensées, les projets de l'établissement, il est important de faire savoir ce qui peut se passer dans un grand bâtiment comme le nôtre: cent vingts professeurs, mille huit cents élèves, une trentaine de personnes pour l'administration, 15ooo m2 de superficie, c'est tout de même énorme pour un lieu de partage de la musique.
Puis, très fastidieux lecture, relecture, recherche des erreurs qui se glissent entre deux mots, photos qui perdent leur cadrage...n'oublier personne.
Une fois ce travail accompli, on peut le faire imprimer: pour ce numéro "spécial orgue" une belle récompense, il est en couleur.
Le premier
livret comportait huit pages, le second douze, le numéro 9 en a ... quarante.
Le cercle s'agrandit un peu à chaque fois, plaisir des échanges particuliers entre musiciens interprètes et enseignants. Des expériences venues de France et de Navarre.
Pourtant à chaque nouveau livret je me pose toujours les deux mêmes questions: pourquoi entreprendre pareille mission ? Aura -t-on l'énergie de faire un prochain numéro?


un petit journal interne au CNRR de Nice,
"Les Idées Heureuses".

Histoire d'antan.

"Dès avant Mestre, la dernière station en terre ferme , on voit naitre et grandir à l'horizon quelque chose de confus, un monde de coupoles, de flèches et de campaniles.
Venise! Venise! et malgré soi le cœur se prend à battre.
(...) Le train s'engage à toute vapeur sur un pont de quatre kilomètres jeté comme un trait d'union à travers le petit océan vénitien et, après dix minutes de navigation maritime en voie ferrée il dépose ses voyageurs à la gare ressemblant à toutes celles de notre connaissance.
Rien d'étrange comme cette entrée à Venise. Le débarcadère ouvre sur l'embouchure du Grand Canal. Au pied du quai stationnent des gondoles-omnibus qui pour dieci soldi rament dans la direction de la Piazzeta. Mieux vaut prendre une gondole à la course, un fiacre à deux avirons. Vous embarquez là dedans, vous, vos malles, vos parapluies... Puis, rêveur, ému vous laisser aller... A Dieu va!
Ce qui frappe le continental qui n'en a pas l'habitude, ce qui l'attriste même , c'est le silence planant sur la ville des Doges. On n'y a jamais vu que sept chevaux, quatre en airain, les fameux coursiers de Corinthe, piaffant sur la galerie de Saint Marc, un en bronze à la porte de l'église Saints Jean et Paul, les deux derniers non moins bronzés à l'Arsenal. Jamais coupé, landau, camion, tombereau, jamais véhicules à deux ou à quatre roues n'ont ébranlé les pavés de la reine de l'Adriatique. Le vélocipède n'y est pas en vogue. Rien donc de nature à engendrer le tintamarre; quelques cris de gondoliers ou d'industriels ambulants... c'est tout.
Les maisons plongent dans l'eau, la porte cochère ouvre sur le canal, de chaque fenêtre jusqu'au comble on est libre de pêcher à la ligne.


Le long des innombrables canaux, sous les ponts qui se croisent et s'enchevêtrent, la circulation des gondoles est incessante de jour et de nuit.. de nuit surtout. Miracle qu'il n'y ait pas vingt naufrages par vingt quatre heures. Chez nous il y en aurait cent; à chaque coin de rue deux gondoles se briseraient les côtes, celles de la pratique par surcroît. Là bas point ; les barcarols sont habiles, prudents, pas tapageurs du tout. Le plus voisin de l'angle d'un canal pousse un petit cri "Arri primi"; traduction libre :" Halte là je suis le premier". A ce signal les frères doivent stopper et mettre en panne. Puis lorsque votre gondole aura doublé le cap vous serez, Mesdames, engagées dans une flottille de barques qui raseront votre bord sans secousse et le frôleront comme nous ferions sur vos robes de faille sur la plus fréquentée de vos promenades. La crainte des abordages vous ferait pousser des cris de nonnes effarouchées. Cette crainte est inconnue à Venise."
"Le fond d'un sac d'un vieux touriste" Louis VIGNET
1886-1887
gallica

Bonsoir.


Une idée de timbre pour les voeux?

Calle e archi del Paradiso


Petit clin d'oeil à Fausto du Paradis,
une autre manière, une autre saison...

Bonjour!

jeudi 12 novembre 2009

Nürnberg.


Il y a un an, jour pour jour, voici ce que je découvrais, en me levant la première, de la salle de bain commune...
auberge de jeunesse, 44 ados musiciens, 4 accompagnateurs...
des instruments de musique partout, au rythme de la jeunesse, une belle semaine bien fatigante mais que de souvenirs...

J'adore Nüremberg en cette période, c'est de cette ville il y a longtemps que j'ai ramené la tradition de l'Avent, les 4 bougies de décembre, la décoration de la maison dès le 1er décembre, le rouge et le doré.
Cette tradition je l'ai transmise aux enfants surtout Marine qui s'éclate à parfaire son intérieur malgré les chiens qui ont tendance à croquer tout ce qui passe à hauteur de nez...
Je vous ferai partager mes impressions, cela me permettra d'attendre le 1er décembre.

Héraldique.

Si vous êtes intéressé(e)s par les armoiries des doges de Venezia, un site que je viens de parcourir.
"Totalement inédit, voici le cinquième ouvrage d'histoire dédié à l'héraldique sous forme de CD-Rom, de la série "Héraldique illustrée".

Il présente sur 173 pages, par ordre chronologique, les
armoiries des 120 Doges de Venise, depuis la fondation de la République au VIIe siècle jusqu'à sa prise par Bonaparte en 1797.
Cet ouvrage est par ailleurs complété par les armoiries inédites des 11 cas particuliers de dirigeants temporaires, que l'histoire mouvementée de la république de Venise a connu.
L'ensemble de ces dessins sont représentés
en couleurs et en pleine page, et accompagnés de notices prosopographiques.

En seconde partie, le lecteur retrouvera une synthèse illustrée expliquant les différents ornements présents sur les armoiries, le texte de tous les blasonnements, de nombreuses références bibliographiques et un index, regroupant l'ensemble des patronymes, titres et fonctions cités dans le corps de l'ouvrage."

www.heraldique-europeenne.org